mercredi 24 octobre 2012

Le modèle d'affaires publicitaire et le Mobile

Les sites web 2.0 offrent généralement un accès gratuit à leurs services. Leur économie repose donc sur la capacité à valoriser les activités et les échanges qui se développent sur le site de manière à générer des revenus autour de ce service gratuit. Google utilise le modèle publicitaire, et plus précisément celui du matching. Ce modèle permet la rencontre automatisée des annonceurs et des espaces publicitaires sur la base de mots-clés(AdWords) et de l’analyse sémantique des pages (AdSense).


Jeudi 19 octobre 2012, Google a publié (par erreur avec quelques heures d'avance) ses résultats du troisième trimestre considérés comme "décevants mais pas alarmants" par les analystes de Barclays Capital. Cependant, le géant du web a été contraint de revoir à la baisse certain de ses objectifs. La faute selon les investisseurs à la baisse du CPC (cost per click) de 15% en un an, et de 3% sur ce trimestre. Cet indicateur mesure le prix moyen payé par les annonceurs pour faire afficher leurs publicités sur le moteur de recherche ou via le réseau Display de Google.

Pourquoi cette baisse ?

C'est l'explosion de l'utilisation du Web sur les téléphones mobiles qui semblent expliquer cette baisse de revenu. Or, les acteurs de la publicité ont du mal à bien exploiter la publicité sur smartphone, à l'image de Facebook qui ne génère toujours pas de chiffres d'affaires sur mobile alors que le nombre d'utilisateurs de son application ne cesse d'augmenter.

En effet, on remarque que la publicité sur mobile est vendue en moyenne 40% moins cher que sur le Web traditionnel et même 25% moins cher que sur les tablettes. On peut notamment expliquer ce phénomène par l'habitude des mobinautes de moins utiliser les moteurs de recherche et de se connecter directement sur le site visé ou grâce à une application développée par la marque elle-même. Google va donc devoir trouver une solution pour continuer à faire de la publicité son principal moyen de réaliser des recettes, et mieux tirer profit des 500 millions d'utilisateurs d'Android qui possèdent les applications développées par Google préinstallées (mail, recherche, ...).


Source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire